Comment la co-articulation des dispositifs permet-elle une optimisation des budgets formation ?
Co-articulation : le mariage des « bons » dispositifs d’accès à la formation
Le droit de la formation permet l’accès à de nombreux dispositifs positionnés soit à l’initiative de l’employeur, soit à celle du salarié. Pour que le co-engagement prenne tout son sens, il convient que chacun apporte « quelque chose » dans le projet. Mêler un dispositif appartenant au salarié à celui de l’employeur favorise un investissement qui dépassera rapidement le simple rapport au financement. Dans l’exemple donné, le Compte Personnel de formation (CPF) se trouve « co-articulé » avec le Plan de Développement des Compétences (PDC). Il convient de remarquer que le sens de la co-articulation CPF/PDC se différencie de PDC/CPF. En positionnant le CPF en premier, il est rappelé que ce n’est pas le PDC qui prédomine (donc l’employeur) mais bien le CPF et donc le salarié dans sa décision d’engager le processus de formation.
Co-financement : l’optimisation des budgets formation
Le co-financement constitue une conséquence de cette démarche. Chacun apporte « son » dispositif d’accès à la formation porté par un financement spécifique. Ce co-financement ne peut pas s’opérationnaliser avec tous les dispositifs … tous ne sont pas compatible entre eux de part leurs objectifs ou encore la typologie professionnalisante (certains ne sont ouvert qu’à la certification par exemple).