Une étude de la DARES a mis en exergue que trois bénéficiaires sur quatre sont en emploi six mois après la fin de leur contrat.
En d’autres termes, « six mois après la fin d’un contrat de professionnalisation entre 2017 et 2019, 75 % des personnes sont en emploi et 47 % en contrat durable (CDI, CDD de plus de six mois ou titulaire de la fonction publique) non aidé. » Parmi eux, la moitié reste dans la même entreprise.
Le contrat de professionnalisation est un dispositif de formation plus ouvert que le contrat d’apprentissage. Dans le cas de ce dernier, les validations possibles sont les diplômes et les titres enregistrés au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP).
Le contrat de professionnalisation est ouvert à plus de possibilité :
– une certification enregistrée au RNCP (diplôme, titre, CQP)
– une qualification reconnue dans les classifications d’une convention collective nationale de branche ;
– un certificat de qualification professionnelle de branche ou interbranche.
La notice du CERFA du contrat de professionnalisation prévoit même la possibilité de valider une certification inscrite au Répertoire Spécifique.
Un autre chiffre intéressant est ressorti de cette étude : 17 % des contrats de professionnalisation sont interrompus avant leur terme parmi les bénéficiaires en 2019.
Une part relativement importante (40%) des bénéficiaires qui ont été licenciés par leur employeur se retrouvent confrontés au chômage six mois après la date de fin théorique du contrat de professionnalisation. En cas de ruptures à l’initiative du salarié ou d’un commun accord, la proportion de personnes au chômage est inférieure d’au moins 15 points (24 % et 23 %).
Références juridiques
- https://dares.travail-emploi.gouv.fr/sites/default/files/150b2b780122b1e75d12d9e7cfce0d74/Dares%20Analyses_contrat%20pro_insertion.pdf
Article L6314-1 du Code du travail