La Conférence des Présidents d’Université (CPU) a publié son enquête flash relative à l’apprentissage.
Celle-ci a été réalisée au mois de mai 2021 et a recueilli 6 484 réponses d’étudiants.
Elle met en lumière qu’1/3 des apprentis interrogés n’auraient pas continué leurs études sans l’apprentissage.
“L’apprentissage est un enjeu essentiel que ce soit pour les jeunes, les entreprises et pour l’emploi de manière générale.”
La CPU estime que la poursuite des mesures en faveur de l’apprentissage est indispensable et s’entend comme un enjeu d’élévation sociale. Cela s’est confirmé davantage avec la crise actuelle.
D’après les résultats de l’enquête, 30% des apprentis interrogés n’auraient pas continué leurs études sans l’apprentissage que ce soit au niveau de la licence ou master.
Plusieurs raisons jouent un rôle déterminant dans le choix des jeunes à opter pour la formation en apprentissage : l’intégration dans l’entreprise (74%), la garantie d’une rémunération (73%), l’autonomie (50%).
Concernant l’origine des apprentis, 34% d’entre eux étaient boursiers dans le passé. Les apprentis, enfants de cadres, représentent 36,8% des apprentis interrogés.
Une grande majorité a trouvé son apprentissage grâce à ses démarches personnelles avec 69% des apprentis interrogés, 27,2% grâce à l’accompagnement opéré par l’établissement ou l’université dans laquelle ils étudient et 9,8% grâce au réseau familial.
L’apprentissage au sein de l’enseignement supérieur est un « accélérateur de mixité sociale » mais c’est également un choix personnel des étudiants de s’orienter vers une formation ouverte à l’apprentissage.
Au regard des nouvelles compétences attendues en entreprise, les formations en apprentissage, tout comme les formations en alternance, favorisent le processus de relance porté par le Gouvernement sur la formation.